Tram de Bacalan: c’est le pont qui cachait la forêt !

tram bacalan

COMMUNIQUE DE PRESSE

Tram de Bacalan: c’est le pont qui cachait la forêt !

Aujourd’hui, le pont principal des écluses est rouvert au passage du tramway vers Bacalan-Claveau.

Que de temps perdu en conjectures pseudo technico-administratives pour simplement deux coups de lime sur les rails et un cachet de la Préfecture !?

Le Président de la CUB, entiché de l’adjointe UDI de quartier avaient annoncé fin novembre que le calvaire des usagers bacalanais du bout de la ligne B se terminerait le 2 décembre. Parole tenue. Le pont des écluses est bien en ordre… Les horaires sont modifiés.

Mais la vie des Bacalanais va-t-elle changer ? A vous de juger:

Les fréquences de passage passent de 13 minutes à 9/12 minutes…. 1 minute gagnée !?!  Samedi inchangé (12 minutes). La Navette bus des matins – soirs (5/10 minutes) supprimée.

Keolis communique crânement sur « 1 tram sur 2 : retour à la normale à Bacalan« .

C’est un double mensonge:

– Si la fréquence est de 12 minutes en heure de pointe, ce sera un tram sur 3, par rapport au reste de la ligne… comme hier !

– Et puis, comment peut-on qualifier de « normale » une desserte toujours partielle de Bacalan, quand bien même le 1/3 passerait à 1/2 à certains moments de la journée ou de la nuit ?

Quel toupet d’avoir fait croire durant ces 4 ans que le Pont, mal nommé, était un  obstacle à la desserte normale de ce quartier populaire ?

Pourquoi avoir ignoré (CUB, Ville, Presse) mes alertes sur le fait que les vraies raisons de l’absence de fréquence égalitaire sur le tronçon Bassins-Claveau n’étaient pas principalement le dysfonctionnement du pont principal mais bien un choix commercial dicté par le manque de rames en heures de pointes ?

Le masque tombe. Comme je ne cesse de le clamer depuis 2009, le pont a caché la forêt !

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/13/01/2010/Terminus-Bassins-a-flot-Descente-de-tous-les-voyageurs

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/25/01/2011/Tramway-de-Bacalan%3A-rien-nest-regle

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/15/01/2010/tram

Le dossier ne peut donc se refermer ainsi.

J’appelle les salariés, habitants et associations de Bacalan à manifester à nouveau pour un véritable retour à la « normale ».

à suivre…

Bassins à flot: les promoteurs ne passent pas par la bonne porte !

Lors du dernier conseil de CUB, nous avons eu à nous prononcer sur une aide exceptionnelle accordée à une entreprise impactée par les dysfonctionnements de cet été sur les Bassins à flot. Le groupe des élus communistes a évidemment approuvé cette aide. Mais j’en ai profité pour rappeler la CUB et la ville à leurs responsabilités dans le maintien et le développement de cet outil industriel de grande qualité. Un équipement qu’Alain Juppé n’a pas hésité à reléguer au tout dernier rang, derrière le logement de standing, le tourisme et les loisirs et le numérique. Une hérésie alors que, à l’occasion des 3 jours de Bacalan, le patron du Cluster refit nous confirme que tout est prêt pour le démarrage de cette activité industrielle dans notre quartier !

 

Continuer la lecture de « Bassins à flot: les promoteurs ne passent pas par la bonne porte ! »

« 3 jours en octobre » à Bacalan…

Ci-dessous les 4 pages du journal de l’association Vie et Travail à Bacalan, à l’écriture duquel j’ai participé…

On y parle des Bassins à flot, des transports publics, du gymnase, de la mémoire de Pierre Tachou, de démocratie locale.

On y présente le programme des « 3 jours en octobre » des 10/11/12…

Entrée libre.

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Logement: quand nos interventions font avancer la cause du social

Aujourd’hui, c’est conseil municipal. Vendredi dernier, lors du conseil de CUB, un évènement peu ordinaire s’est produit; on en a trop peu parlé. En effet, suite aux interventions répétées du groupe des élus communistes, et des Verts, le président Vincent Feltesse a pris la décision de retirer pour la seconde fois une délibération concernant le logement social sur la ville de Bordeaux.

Continuer la lecture de « Logement: quand nos interventions font avancer la cause du social »

Activités portuaires de Bordeaux-Bacalan: revirement de Juppé !

Lors du dernier Conseil municipal, le Maire de Bordeaux a porté un sale coup au projet de refit de navires de grande plaisance des Bassins à flot.

Alors que ce projet est passé, en deux ans, du domaine de l’inconcevable au domaine du possible. Alors que Port et un cluster de 30 entreprises sont déjà au travail. Alors que le « pôle refit » figure  sur les cartes du plan guide des bassins à flot et du schéma directeur de la vie du fleuve. Alors qu’il eut l’honneur des discours officiels de l’inauguration de la maison du projet il y a 2 mois. Alors que le vice-pdt UMP de la Cub, responsable de l’économie du fleuve s’en sert d’argument médiatique pour montrer le regain de dynamisme de Bordeaux. Alors qu’il existe un large consensus entre décideurs économiques, élus de tous bords et associations de quartier… Alain Juppé dit stop et demande au Port de revoir sa copie !

En question deux points cruciaux pour lui:

– le bruit et les odeurs générés par un chantier occultant la vue des riverains sur le plan d’eau !

– la clôture du pôle refit empêchant la continuité piétonne.

« Où est la mixité fonctionnelle revendiquée pour ce nouveau quartier, si vous portez atteinte au seul projet qui relèvera le défi d’une cohabitation Industrie légère/Logement ? » ai-je protesté.

Nous ne sommes plus au XIXème siècle. Les normes environnementales pour l’industrie sont strictes. Les nuisances occasionnées par un chantier de maintenance navale sont connues et adaptables à un cahier des charges.

Les futurs habitants du secteur le seront en connaissance de cause. Ils feront le choix d’habiter un quartier qui bouge et qui travaille. Ils partageront un espace de vie avec les salariés de ces métiers de pointe qu’ils croiseront dans le tram, les commerces ou les restaurants.

S’il est préférable de couvrir une des formes de radoub pour optimiser le refit et limiter les nuisances, cela peut être un trait architectural et artistique, participant à la valeur ajoutée « touristique » du quartier, chère au Maire. Oui, quelques propriétaires des appartements de standing de l’îlot du promoteur Fradin auront vue sur le chantier. Et alors ? Ceux-là auront beaucoup plus de chance que les autres, donnant sur les balcons des voisins !

Clôture ou pas ? Si les conditions de sécurité exigeaient de fermer le chantier au public, pourquoi ne pas imaginer son ouverture, balisée, en dehors des heures de travail ? Cela se fait sur une partie des quais parisiens et dans d’autres villes d’Europe.

Mais quand on veut tuer son chien…

Le refit se développe fortement à Lorient et La Rochelle. C’est un secteur échappant actuellement à la crise (et oui, les riches sont plus riches). Bordeaux a ici l’occasion de renforcer sa filière nautique et créer des emplois… Ne passons pas à côté…

Monsieur le Maire, gardez raison !

 En novembre 2012, les représentants des associations bacalanaises lançaient une pétition en faveur de la réparation navale dans les formes de radoub. 500 signatures furent déposées sur les bureaux d’Alain Juppé et Vincent Feltesse !

  E n décembre dernier à Barcelone, j’ai pu vérifier l’intégration urbaine d’un pôle de refit…

Plan Garonne du Maire: verre à moitié vide !

 

Pour des projets d’avenir ambitieux autour de la Garonne

A quelques jours de l’ouverture du pont Chaban-Delmas, il nous semble important de replacer cet ouvrage dans son contexte portuaire. Il semblerait que M. Juppé redécouvre l’existence du fleuve. Mieux vaut tard que jamais. On se félicite que, grâce à notre travail politique à Bordeaux comme à la CUB, grâce à  la pression populaire, M le maire soit obligé de venir enfin sur ce terrain.

Sur ce terrain, oserons-nous affronter le défi de ces villes portuaires qui considèrent la voie d’eau non comme un obstacle au développement urbain, non comme un simple atout touristique, mais comme un vecteur premier de développement durable pour l’économie, le transport et les déplacements ?

Oserons-nous ouvrir de nouvelles lignes de transports de marchandises en reliant les villes à la Garonne ; Saurons-nous utiliser un nouveau réseau de distribution intercommunautaire par voie fluviale pour le transport de granulats, de déchets, et de produits de consommation. Saurons-nous utiliser ces lignes par le fleuve reliant Bordeaux à Toulouse comme nous l’avons fait partiellement pour Airbus ? Ce que les hommes et les techniques avaient réussi au 17ème siècle sous Colbert, pourquoi ne serait-il pas possible de le réaliser aujourd’hui pour un nouvel axe de transport fluvial structurant porté par l’Etat entre l’Atlantique et laMéditerranée via la Garonne et le canal du midi ?

Oseronsnous mettre en place un vrai réseau de navettes fluviales en intermodalité avec le bus et le tramway,et un nombre de pontons suffisants permettant de relier Lormont, Bacalan-Claveau jusqu’aux quais de Paludate, ainsi que Bègles -Floirac, intégré dans le projet Euratlantique?

Oseronsnous nous appuyer sur le formidable succès de CNB, chantiers navals de Bordeaux, pour interroger davantage le potentiel de la construction navale, de la maintenance ainsi que la filière nautique électrique en lien avec deux atouts locaux que sont l’usine SAFT pour les batteries, et First Aquitaine Industrie, en recherche de projets ?

Oseronsnous développer les hydroliennes en lien avec HydroQuest et le programme d’énergies marinesle développement des projets économiquesd’énergie renouvelable maritime?

 

Oserons-nous développer la formation professionnelle dans ce domaine et généraliser les clauses d’embauches des jeunes à travers les missions locales et pôle emploi sur ses chantiers ?  

Oserons-nous préserver la plaque portuaire de la muséification et de la menace des intérêts des promoteurs immobiliers dont la philanthropie reste à prouver ?

Oserons-nous répondre aux attentes des plaisanciers et entreprises nautiques qui ne voient rien venir de la modernisation du port de plaisance et du développement d’activités d’accastillage sur le bassin à flots n°2 ?

Oserons-nous lever tous les obstacles sur le bassin n°1 par la création d’un pôle de refit de navires de grande plaisance capable de générer plus de 400 emplois par un cluster d’entreprises autour des deux rives?

Oserons-nous associer l’articulation d’équipements publics et portuaires dansces projets ?

Oserons-nous inclure une démarche éducative et citoyenne autour du port et donner une ambition culturelle autour du fleuve  à l’image de la biennale d’art contemporain ,Estuaire entre Nantes et St Nazaire ?

Oserons-nous restaurer notre mémoire du port esclavagiste en créant un mémorial de l’abolition de l’esclavage sur les quais, en cœur de
ville ?

Finalement, derrière cette annonce, c’est bien l’enjeu du développement de l’emploi et du développement durable et environnemental dont il s’agit pour Bordeaux. Pour nous, il temps que Bordeaux deviennent Belle, Rebelle.

 

Vincent Maurin

Conseiller municipal de Bordeaux

et Loïc Boisson

Secrétaire de la section PCF Bordeaux

 

Pontons fluviaux, Bacalan oublié !

Pontons et haltes nautiques: Bacalan encore oublié !

Le Maire vient de livrer son programme de développement des activitès nautiques sur la Garonne. Il èvoque l’implantation de nouveaux pontons rive gauche et rive droite. Outre que sa communication est très en deça des enjeux de dèveloppement d’une mètropole fluviale ( voir ma déclaration d’hier sur http://vincentmaurin.fr ), il persiste à ignorer, comme la Cub d’ailleurs, le quartier de Bacalan comme possible noeud de déplacements interrmodaux avec un ponton pour les navettes fluviales à Claveau. C’est d’autant plus étonnant que depuis le premier shéma dessinant les haltes des futures navettes fluviales, Bacalan-claveau y figurait, comme lien naturel avec Lormont. Depuis 2012, cette halte est subitement rayèe de la carte ! La Mairie feint de ne pas étre au courant. La CUB, suite â mon intervention, promet qu’elle figurera en 2éme phase, en 2015 ! Aujourd’hui, plus rien ! Serait – elle sacrifiée au bénéfice de la halte du Centre touristique du vin, qui elle, ne figurait pas dans les premiers projets ? Si oui, cela augure bien, une nouvelle fois, de la considération de la Mairie pour le Bacalan populaire. Mais surtout cela prouve une nouvelle fois (après la cacophonie autour du tram), de l’absence de visée d’intèrêt général pour la question des déplacements. J’ai déjà démontré qu’une halte navettes à Claveau, au niveau de l’ancien ponton dit des Essences aux armées, serait idéal. Car situé â deux pas d’un Parc relais peu frèquenté, du tram B, des bus 9 et 14. Le site pourait également offrir un nouvel amènagement de plaisance avec une cale de mise â l’eau ( qui existe, mais mérite d’étre accessible au public) et un appontement utilisable par les navettes comme par les plaisanciers). C’est ce que j’ai défendu lors du dernier conseil municipal!

Vincent Maurin Conseiller municipal et communautaire Groupe pcf

Roms: les expulsions ne règlent rien !

Conseil de Cub ce matin.

Je devais, au nom du groupe communiste, faire la déclaration ci-dessous au sujet des évacuations de squats bordelais et l’expulsion de familles Roms.

Le Président a décidé de reporter le débat dans un mois.

J’ai réagi en « déplorant que ce report du débat soit très deçà des attentes des populations concernées et des associations, qui, comme Médecins du Monde ou Réseau Education sans Frontières, se mobilisent au quotidien pour les droits humains. D’autant qu’il y a urgence que sur Bordeaux et Cub, nous passions d’une politique d’exclusion, à une politique d’inclusion, telle que le Conseil de l’Europe le préconise. »

Expulsions des ROMS:

La CUB, Bordeaux et la Préfecture doivent changer de politique !

Le secrétaire général du Conseil de l’Europe, M. Jagland déclarait récemment : « Le Conseil de l’Europe ne cesse de souligner la nécessité d’aller au-delà des mesures à court terme. A se contenter de déplacer les familles Roms d’un endroit ou d’un pays à un autre, on ne fait qu’empirer la situation ! »

De même, Viviane Reding, commissaire européenne aux questions de Justice, déclarait l’été dernier : «…les campements illicites posent problème et les autorités nationales ont raison de s’y intéresser. L’éloignement des Roms du territoire n’est cependant pas la solution, c’est une politique à court terme, sans effet durable. C’est l’intégration économique et sociale qu’il faut privilégier . Préoccupation autant de la responsabilité du pays d’origine que du pays d’accueil, puisque nous parlons de citoyens européens…»

Aussi, il me semble qu’il faut, au plan national, rectifier une conception d’Etat, ayant conduit la France à voir ses décisions d’expulsions massives en 2012, condamnées par le Conseil de l’Europe.

C’est pourquoi, nous soutenons les intentions de Jean-Marc Ayrault favorable à une évolution des mesures transitoires adaptées par la France et seulement 9 autres pays de l’Union qui restreignent jusqu’à fin 2013 l’accès au marché du travail des ressortissants roumains et bulgares.

C’est à l’aune de ces déclarations d’intention que je viens ici exprimer ma condamnation des opérations d’évacuation/expulsions (fussent-elles commuées en départs volontaires) des squats bordelais (Lucien Faure et Thiers) cette semaine.

Oui, les conditions de vie sur ces squats étaient révoltantes.

Oui, on ne peut tolérer misère, insalubrité, ghettoïsation, insécurité, sur des lieux de relégation !

Oui, il faut comprendre les difficultés de cohabitation avec les populations environnantes, de quartiers populaires frappés par la crise.

Oui, il faut chercher les solutions pour vivre mieux, tous, et tous ensemble.

Mais les opérations d’évacuation/expulsion vont-elles régler les problèmes ?

Non, 3 fois Non !

Les squats sont déplacés à Floirac, Bègles, Blanquefort, huit autres se remplissent sur Bordeaux Nord …

« Médecins du monde » et le « Réseau Éducation sans Frontière », ont raison d’alerter les pouvoirs publics sur les conséquences humaines dramatiques de ces opérations mal préparées et peu accompagnées. N’oublions pas que 200 enfants mineurs vivent dans les squats bordelais !

Peu accompagnées, oui, car au niveau préfectoral, la Maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale (M.O.U.S) bien qu’opérationnelle depuis 4 ans, brille par son impuissance, faute de moyens et faute de volonté politique partagée ! A peine 10% de la population concernée accède à des dispositifs facilitant l’octroi de papiers, d’autorisations de travail, d’hébergement… !

On a dénoncé la politique de discrimination de l’ancien gouvernement, on souhaite aujourd’hui que le nouveau gouvernement prouve, par des actes, sa volonté de rupture, et mette les bouchées doubles pour :

-> L’attribution de titres de séjours

->L’accès au travail 

->L’accès au logement ;

-> L’accès aux soins et à la scolarisation.

On ne peut donc que s’émouvoir des positions du Ministre de l’Intérieur se vantant d’atteindre un niveau d’expulsions du territoire supérieur à ses prédécesseurs de droite !

Questions posées:

Avons-nous mobilisé tous les moyens à notre disposition ? Notamment après l’acte fondateur de la déclaration de Strasbourg sur les Roms du 20 octobre 2010 ? Dont les grands chapitres sont: “Non-discrimination, citoyenneté, droits des femmes, droits de l’enfant, autonomisation, accès à la justice, lutte contre la traite, inclusion sociale, coopération internationale…”

Avons-nous mobilisé les fonds européens, finançant la mise à disposition de médiateurs ?

Avons-nous posé notre candidature pour rejoindre «l’Alliance européenne des villes et des régions pour l’inclusion des Roms » ? Association, sous l’égide du Conseil de l’Europe et de ses 47 États membres, dont l’objectif est de fournir aux collectivités locales un soutien dans la mise en œuvre de politiques inclusives, notamment par le biais d’échanges d’expériences et de bonnes pratiques.

Sommes-nous tous, dans toutes les communes, au bon niveau humaniste et solidaire, dans nos décisions en faveur du logement très social (PLAI) et en faveur de l’hébergement transitoire d’urgence ?

Aurons-nous le courage politique de rassembler l’opinion contre les rapaces du capitalisme, “fauteurs de crise”, plutôt que contre des minorités régulièrement chassées ?

Notre honneur, à la CUB, sera de relever ces défis… sans tractopelles, ni CRS !

Vincent MAURIN

Conseiller communautaire

Conseiller municipal de Bordeaux

groupe communiste

« Les Roms sont ce que nous nous efforçons de devenir : de vrais européens »

Günter GRASS – Prix Nobel de Littérature

Poste de Bacalan: Juppé prend position… au bout de 40 jours !

 

Notre mobilisation vient de marquer un nouveau point ces derniers jours:

 

Le Maire est enfin sorti de son mutisme !

 

Il vient d’écrire à chaque bacalanais pour répondre, point par point, à nos demandes.

 

Mieux vaut tard que jamais !

 

En effet, c’est dès le 2 novembre que j’ai saisi le Maire par courrier.

 

C’est le 12 novembre, jour du premier rassemblement de protestation de cent personnes devant la Poste, que le Maire et son adjointe refusaient, en réunion de Conseil de quartier, de prendre la mesure de la gravité de la situation, osant même répondre que personne n’était venu se plaindre à la mairie !

 

C’est le 26 novembre que les bacalanais repeignent le mur de la poste d’un « ça suffit » de colère !

 

Le 5 décembre, son Directeur de cabinet reçoit sur son bureau les 600 pétitions portées par Vie et Travail à Bacalan et l’ADIQ et promet enfin d’intervenir, dans le sens d’un service provisoire ou d’une navette !

 

Le 7 décembre, la directrice de la Poste m’annonce l’avancée de l’ouverture du bureau au 9 janvier et la mise en place du numéro 3631 « allo facteur ».

 

Le 10 décembre, lors du rassemblement soutenu par la députée Sandrine Doucet et la conseillère municipale Martine Diez, je me félicite de la prise en compte de la mobilisation citoyenne et demande à La Poste d’informer tous les usagers de l’avancée du dossier et de mettre en place une navette dédiée.

 

Le 12 décembre, le Maire écrit enfin à la population … 7 mois après avoir autorisé les travaux… 40 jours après avoir été saisi… sur un ton fébrile et très défensif : »Face aux rumeurs et désinformations dont vous faites l’objet, je tiens à vous redire que j’accorde la plus attention au dossier du bureau de poste de Bx achard. »

Et de confirmer le service 3631, la date du 9 janvier et d’annoncer, non pas une navette dédiée, mais le service mobibus pour personnes âgées ou handicapées…

 

Lundi 17 décembre, associations, habitants, élus, se retrouveront, comme chaque lundi à 17h, pour apprécier la situation et décider de la suite de la mobilisation !

voir aussi: http://www.sudouest.fr/2012/12/12/ouverture-avancee-906435-2780.php

Poste de Bacalan: Juppé prend position… au bout de 40 jours !

 

Notre mobilisation vient de marquer un nouveau point ces derniers jours:

 

Le Maire est enfin sorti de son mutisme !

 

Il vient d’écrire à chaque bacalanais pour répondre, point par point, à nos demandes.

 

Mieux vaut tard que jamais !

 

En effet, c’est dès le 2 novembre que j’ai saisi le Maire par courrier.

 

C’est le 12 novembre, jour du premier rassemblement de protestation de cent personnes devant la Poste, que le Maire et son adjointe refusaient, en réunion de Conseil de quartier, de prendre la mesure de la gravité de la situation, osant même répondre que personne n’était venu se plaindre à la mairie !

 

C’est le 26 novembre que les bacalanais repeignent le mur de la poste d’un « ça suffit » de colère !

 

Le 5 décembre, son Directeur de cabinet reçoit sur son bureau les 600 pétitions portées par Vie et Travail à Bacalan et l’ADIQ et promet enfin d’intervenir, dans le sens d’un service provisoire ou d’une navette !

 

Le 7 décembre, la directrice de la Poste m’annonce l’avancée de l’ouverture du bureau au 9 janvier et la mise en place du numéro 3631 « allo facteur ».

 

Le 10 décembre, lors du rassemblement soutenu par la députée Sandrine Doucet et la conseillère municipale Martine Diez, je me félicite de la prise en compte de la mobilisation citoyenne et demande à La Poste d’informer tous les usagers de l’avancée du dossier et de mettre en place une navette dédiée.

 

Le 12 décembre, le Maire écrit enfin à la population … 7 mois après avoir autorisé les travaux… 40 jours après avoir été saisi… sur un ton fébrile et très défensif : »Face aux rumeurs et désinformations dont vous faites l’objet, je tiens à vous redire que j’accorde la plus attention au dossier du bureau de poste de Bx achard. »

Et de confirmer le service 3631, la date du 9 janvier et d’annoncer, non pas une navette dédiée, mais le service mobibus pour personnes âgées ou handicapées…

 

Lundi 17 décembre, associations, habitants, élus, se retrouveront, comme chaque lundi à 17h, pour apprécier la situation et décider de la suite de la mobilisation !

voir aussi: http://www.sudouest.fr/2012/12/12/ouverture-avancee-906435-2780.php